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Jornalista, por conta de cassação como oficial de Marinha no golpe de 64, sou cria de Vila Isabel, onde vivi até os 23 anos de idade. A vida política partidária começa simultaneamente com a vida jornalística, em 1965. A jornalística, explicitamente. A política, na clandestinidade do PCB. Ex-deputado estadual, me filio ao PT, por onde alcanço mais dois mandatos, já como federal. Com a guinada ideológica imposta ao Partido pelo pragmatismo escolhido como caminho pelo governo Lula, saio e me incorporo aos que fundaram o Partido Socialismo e Liberdade, onde milito atualmente. Três filh@s - Thalia, Tainah e Leonardo - vivo com minha companheira Rosane desde 1988.

sexta-feira, 11 de novembro de 2011

Aliança ou isolacionismo principista Uma reflexão sobre melhor política para a esquerda


      É uma excelente pauta de reflexão para a esquerda libertária brasileira. Na França, o Nouveau Parti Anticapitaliste, cujo candidato presidencial, Olivier Besançonet. teve excelente participação nas eleições presidenciais de 2007, entra em crise série por conta da luta interna que fez prevalecer a hegemonia de uma corrente sectária e isolacionista. 
       Contra essa maioria, nasce uma tendência - Unitários de Esquerda - que preconiza a necessidade de estabelecer uma aliança com o Front de Gauche ( PCF e Parti de Gauche, uma dissidência, pela esquerda, so PS) nas presidenciais de 2012. O movimento se deu a partir do comunicado de Besançonet, negando qualquer possibilidade de lançamento de seu nome, justamente por não concordar com a lógica sectária que fez com que o partido tivesse sofrido brutal derrota nas cantonais do ano passado. 
     Ele denuncia a arrogância da maioria interna, construída por conta de um a significativa debandada de quadros dirigentes - alguns se transferindo para o Front de Gauche - , e consequente redução de peso relativo dos segmentos mais voltados a uma política concreta, condicionando o objetivo estratégico a passos táticos.  Que não podem ser guiados por um doutrinarismo propagandista, sem efeito concreto na luta das massas. 
      As reportagens sobre a situação de NPA seguem em francês, valendo um esforço de tradução com dicionário ao lado, para aqueles que não identificarem as categorias políticas aí expostas

Divisé, le NPA fait face à l'échec de son projet politique

 | 09.11.11 | 16h41   •  Mis à jour le 09.11.11 |


C'est l'histoire d'un parti qui a explosé en vol. Un candidat inconnu du grand public qui ne fait pas l'unanimité au sein du parti, des désaccords stratégiques majeurs, une hémorragie d'adhérents : près de trois ans après sa création, en février 2009, le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) n'en finit pas de s'enfoncer dans la crise.

Dernier exemple en date : la création d'un courant, emmené par d'anciens proches d'Olivier Besancenot, sur une ligne opposée à celle de la direction. Quand cette dernière refuse de discuter avec le Front de gauche, la minorité souhaite rencontrer le reste de la gauche radicale.
Le but : "ne pas se contenter de la situation actuelle", souligne Guillaume Floris, un des représentants de ce courant, et préparer l'après-2012 en cas de victoire "d'un gouvernement social-libéral", autrement dit du PS.
"On n'a pas une chouette gueule, mais on fera mieux demain", reconnaît, philosophe, Philippe Poutou, le candidat du parti, ouvrier métallurgiste de 44 ans et ancien de Lutte ouvrière, qui stagne à 0,5 % des intentions de vote. Loin de l'enthousiasme qui régnait à la création du NPA.
"DE L'OR ENTRE LES MAINS"
Le parti ambitionne alors de tourner la page de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) pour devenir un parti de masse, qui rassemble la gauche anticapitaliste. Et qui surfe sur la popularité de son candidat d'alors, Olivier Besancenot, 4,08 % des voix en 2007. Le jeune facteur est de toutes les mobilisations, sur toutes les télés. Enseignants, associatifs, jeunes salariés, chômeurs viennent grossir les rangs du nouveau parti qui revendiquera jusqu'à 9 000 adhérents.
"On se disait qu'on allait changer le monde, qu'on avait de l'or entre les mains, se souvient Leila Chaibi, qui a rejoint le NPA à sa fondation avant de se tourner vers le Parti de gauche. Je n'étais pas venue pour faire des scores de groupuscules mais j'ai vite eu l'impression qu'on nous prenait pour des cons."
Les premières difficultés apparaissent aux élections européennes de juin 2009, sur une question qui restera une ligne de fracture, celle de l'unité avec le reste de la gauche radicale. Les discussions achoppent sur l'indépendance vis-à-vis du PS. Le NPA part seul, récolte 4,9 % des voix et aucun élu. "On a sous-estimé l'aspiration unitaire, souligne un cadre des minoritaires. On a été un peu arrogants en pensant qu'entre nous et le PS, il ne restait plus grand-chose et que ce n'était pas la peine de faire beaucoup d'efforts pour continuer à élargir la structure. Ça a contribué à nous isoler."
Isolationniste et sectaire, ce sont les reproches adressés aujourd'hui par les minoritaires à la direction, en partie issue de petits courants révolutionnaires, comme ceux venus de Lutte ouvrière. "Isolés de quoi ? se justifie Alain Krivine, ancien candidat de la LCR à la présidentielle. Nous sommes totalement unitaires dans les luttes. Débattre avec le Front de gauche oui, aller ensemble aux élections non." Lassés d'attendre l'ouverture, les militants ont fini par déserter.
Trois ans après sa création, le NPA a perdu la moitié de ses effectifs. "La LCR était une organisation ouverte qui s'intéressait à tout ce qui se passait à gauche, note Christian Picquet, ancien du NPA passé au Front de gauche. Tout ça a été bradé pour créer une formation hétéroclite dont le seul ciment était la personnalité de Besancenot." La nom de l'ancien candidat à la présidentielle reste profondément attaché à celui du NPA.
"GÂCHIS"
Après le débat fratricide sur la candidature d'une femme voilée aux régionales de 2010, c'est lui qui portera un nouveau coup de massue, en renonçant à se présenter en 2012. Contacté, M. Besancenot n'a pas souhaité s'exprimer sur ce sujet.
"Gâchis", c'est le mot qui revient le plus souvent dans la bouche de ceux qui ont cru au pari du NPA. " Le projet fondateur est toujours valide, se défend Christine Poupin, une des deux porte-parole du parti. Mais la courbe de santé du NPA correspond à celle du mouvement social, avec ses offensives et ses reflux. Pour l'instant, on ne trouve pas les moyens pour que ça s'exprime."
C'est tout le paradoxe : malgré un contexte économique et social qui devrait lui être favorable, le message du NPA reste inaudible. "C'est un échec à l'aune d'une opportunité historique rare", estime Vincent Tiberj, chercheur à Sciences Po. "Le tableau n'est pas fantastique mais n'enterrez pas trop vite le NPA", plaide Alain Krivine.
Si les minoritaires n'ont pas – encore – décidé de quitter le parti, la campagne présidentielle s'annonce particulièrement difficile. Et pourrait bien s'achever plus tôt que prévu : pour l'instant, le NPA reconnaît n'avoir recueilli qu'environ 200 promesses de signatures.
Raphaëlle Besse Desmoulières

Au NPA, les anciens proches de Besancenot constituent un courant minoritaire

LEMONDE.FR | 04.11.11 | 16h46   •  Mis à jour le 04.11.11 | 18h10


Le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) s'enfonce dans la crise. Alors que l'organisation tente très difficilement de rassembler les 500 signatures de maires nécessaires à la présentation de son candidat, Philippe Poutou, que ce dernier ne décolle pas dans les sondages, sa minorité se structure et publie un texte très critique sur les deux premières années d'existence du parti, et sur la ligne de la campagne présidentielle de leur candidat.

Emmenée à la fois par une équipe qui fut un temps le cercle le plus proche d'Olivier Besancenot et des cadres du mouvement se reconnaissant dans la sensibilité dite "unitaire", ce courant – dit plateforme B –, qui a recueilli 40 % des voix lors de la dernière conférence nationale de juin 2011, a décidé de se constituer en tendance. C'est un pas de plus dans l'approfondissement de la crise de direction que connaît le NPA depuis un an.


Ecrit par une partie du noyau de cadres fondateurs – Pierre-François Grond, Myriam Martin, Ingrid Hayes, Guillaume Liégard, Anne Leclerc et Frédéric Borras – le texte de huit pages dresse un tableau sombre de l'état de l'organisation et surtout de la concrétisation de son projet. "La situation du NPA est désormais extrêmement grave", attaquent d'emblée les auteurs. "Le succès, l'enthousiasme du processus fondateur est très loin derrière nous".
"LE PARTI DES ANONYMES" CONTRE "LA VIEILLE GAUCHE"
Détaillant les signes de cet affaiblissement – "organisation isolée et propagandiste, incapable d'une quelconque démarche unitaire" –, la note confronte cette image bien terne avec la situation du NPA lors de sa constitution, quand son leader était au sommet de sa gloire. "Olivier Besancenot et le NPA apparaissaient presque comme la seule force d'opposition", soulignent les auteurs.
Mais cette popularité politique a conduit à un comportement "triomphaliste" et, "passant de l'enthousiasme à l'arrogance", à ignorer les autres organisations de gauche, niant ainsi une réalité politique qui lui a ensuite éclaté à la figure. Se posant dès le début comme la seule "vraie gauche", les ex-amis de M. Besancenot reconnaissent s'être volontairement coupés de la gauche radicale d'alors, PCF comme Parti de gauche. "En arguant de l'impossibilité d'un accord au nom des désaccords à venir sur les élections régionales de l'année suivante, nous avons donné le sentiment que nous ne cherchions qu'un prétexte. Ce qui était de fait vrai", reconnaissent les anciens amis d'Olivier Besancenot. La sanction a été immédiate : "un authentique échec" aux régionales, souligne le texte.
Le texte revient aussi sur un épisode tendu de ces deux ans passés : la présentation d'une candidate voilée dans le Vaucluse et ses conséquences internes. "Cette question a joué un rôle important dans la marginalisation électorale et politique du NPA", soulignent les cadres dissidents. Départs de militantes, incompréhension et distanciation des réseaux féministes et surtout "secondarisation" de la question du féminisme.
"CONSTRUIRE UN BLOC DE GAUCHE INDÉPENDANT DU PS"
La tentative de créer une autre forme de parti, plus ouvert, plus large a elle aussi échoué, estiment-ils. Le fonctionnement interne - trop calqué sur celui de l'ex-LCR - n'a pas réussi à attirer durablement.
Pour l'avenir, le nouveau courant assure que le NPA doit changer d'orientation et "commencer à regrouper les forces disponibles pour construire un bloc de gauche indépendant du PS". Il faut offrir une perspective à tous les déçus à venir de la gauche pour l'après-2012, écrivent ses animateurs.
L'objectif de la réunion du week-end de ces militants, qui s'appellent désormais "unitaires anticapitalistes", est d'acter d'une part le divorce opéré dans l'ancienne direction et de rassembler tous les déçus du NPA. Et ils sont nombreux tant l'organisation a subi une hémorragie depuis les européennes de 2009, avec près de deux tiers d'adhérents en moins.
"Nous voulons remettre tout ça en mouvement pour reconstruire", explique Pierre-François Grond, ex-bras droit d'Olivier Besancenot. En tout cas, ils sont formels, pas question de quitter le NPA : "Ça n'a pas de sens de sortir, et nous n'avons pas envie de rejoindre le Front de gauche", affirme Guillaume Liégard.













Um comentário:

  1. Quem dera que no brasil tivéssemos algo parecido. Todo principismo esquerdista deve ser combatido, assim como as ampliações sem critério. O mais acertado seria uma frente mais ampla. O NPA pra mim era composto só pelo que seria no Brasil o Enlace.

    Um abraço

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