Chantagem sobre a Grécia, e o novo tipo de ataque à soberania e à democracia

Duas matérias elucidativas do L'Humanité, mostrando de que forma a ditadura dos mercados se impões sobre a soberania, e a democracia, nas Nações periféricas da Europa. Segundo o L'Huma, Sarkozy se transformou numa espécie de telegrafista de Angela Merkel, por sua vez, porta-voz dos segmentos hegemônicos do suposto "livre mercado", onde a garantia de manutenção dos espaços conquistados criminosamente pelo sistema financeiro privado, em âmbito global, são intocáveis, a despeito de toda a consequência predatória sobre os direitos sociais adquiridos pela cidadania. 

Foi ele quem explicitou a ordem para o recuo covarde de Papandreu. Ou a Grécia desiste do referendo sobre o acordo de austeridade fiscal (leia-se corte de salários e demissões de servidores do Estado, e redução drástica dos investimentos, assim como das aposentadorias já obtidas), ou os financiamentos externos "salvíficos" não seriam aportados à Grécia.

Pura chantagem. Bloqueio cruel como o imposto a Cuba pelos Estados Unidos. Mas com uma diferença fundamental. Entubado pela covardia típica da socialdemocracia européia, pronta a fazer o jogo sujo da direita, aceito sem resistência mínima de de Papandreu. Cujo recuo vem mostrando manobra espúria: ele luta desesperadamente para um acordo com a direita mais reacionária grega, cujos governos foram os agentes da tragédia financeira que o país hoje atravessa, em função das conhecidas isenções ao capital especulativo - o interno, acumpliciado ao de fora -, para além dos olhos vendados à sonegação e à evasão ilegal de divisas. 
O outro episódio é vivido na Itália do bufão Berlusconi. Que se agarra ao posto desesperadamente, mesmo sendo submetido a controle externo do FMI, à moda do que se realizava nos países do chamado Terceiro Mundo, ao tempo em que contestar a receita venenosa do neoliberalismo era coisa de "dinossáuros atrasados", incapazes de compreender os efeitos "pródigos da modernidade"
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George Papandréou après le vote de confiance au Parlement, samedi

MONDE -  le 5 Novembre 2011

Grèce: recherche coalition pour appliquer une cure d'austérité

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Le Premier ministre grec George Papandréou était samedi soir encore à la baguette pour appliquer les commandements d'austérité reçus en marge du G20 de Cannes de la bouche de Merkel et Sarkozy. En début d'après-midi, il a obtenu d'un cheveu le vote de confiance du Parlement et s'ingénie depuis à former un gouvernement de coalition pour adopter les mesures d'austérité nécessaires à l'obtention de l'aide financière européenne et pour rester dans l'euro.

Eviter à tout prix des élections

"Mon objectif est de mettre immédiatement sur pied un gouvernement de coalition. Une absence de consensus effraierait nos partenaires européens quant à notre présence dans la zone euro", a déclaré George Papandréou à la presse après son entrevue avec le président de la République grecque. Il a jugé que la Grèce devait à tout prix éviter à court terme des élections législatives anticipées qu'aurait précipitées la chute de son gouvernement en cas d'échec lors du vote de confiance.

Venizelos à la place de Papandréou

Selon des sources politiques impliquées dans la recherche d'une coalition gouvernementale, les négociations sont conduites par le ministre des Finances, Evangelos Venizelos, qui avait été battu par George Papandréou en 2004 pour la direction du Pasok, et qui avait annoncé l'abandon du référendum jeudi.

L'extrême droite dans la coalition

La future coalition ne devrait pas comprendre les conservateurs de Nouvelle Démocratie, le principal parti d'opposition, dont l'offre de gouvernement d'union nationale n'a pas été retenue par le Pasok. Les chefs du parti d'extrême-droite LAOS et d'une formation de centre-droit ont laissé entendre qu'ils soutiendraient une coalition dirigée par l'actuel grand argentier. Ce dernier a déclaré aux députés que le prochain gouvernement dirigerait le pays jusqu'en février puis proposerait la tenue d'élections législatives anticipées.

  le 5 Novembre 2011

Italie: Berlusconi s'accroche, malgré les milliers de manifestants dans la rue

Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a démenti catégoriquement samedi soir toute vélléité de démission. Il aurait pourtant de quoi passer la main au vu de la vaste mobilisation à Rome l'appelant à céder le pouvoir après la mise sous surveillance de la politique économique de son gouvernement par l'Union européenne et le FMI vendredi, lors du G20 de Cannes.

"Je suis désolé de devoir décevoir les nostalgiques de la Première République quand les gouvernements duraient en moyenne 11 mois", a indiqué dans un communiqué le président du Conseil italien qui a assuré ne pas penser une minute à la démission, par sens de ses "responsabilités à l'égard des électeurs et du pays... Je travaille très activement pour le pays et je vais continuer à le faire."

Le chef du Parti Démocrate, principale force d'opposition de centre-gauche Pier Luigi Bersani a pour sa part appelé une nouvelle fois à la démission de M. Berlusconi, samedi lors d'un rassemblement à Rome. "Berlusconi doit rentrer à la maison", a-t-il dit devant plusieurs milliers de manifestants. Le PD souhaite la formation d'un gouvernement technique assis sur une nouvelle majorité allant de la gauche au centre.