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Jornalista, por conta de cassação como oficial de Marinha no golpe de 64, sou cria de Vila Isabel, onde vivi até os 23 anos de idade. A vida política partidária começa simultaneamente com a vida jornalística, em 1965. A jornalística, explicitamente. A política, na clandestinidade do PCB. Ex-deputado estadual, me filio ao PT, por onde alcanço mais dois mandatos, já como federal. Com a guinada ideológica imposta ao Partido pelo pragmatismo escolhido como caminho pelo governo Lula, saio e me incorporo aos que fundaram o Partido Socialismo e Liberdade, onde milito atualmente. Três filh@s - Thalia, Tainah e Leonardo - vivo com minha companheira Rosane desde 1988.

sexta-feira, 4 de novembro de 2011

Por que "Indignados" de Paris não têm mesmo êxito que os de Madrid e NY ?

Debate interessante é lançado pelo "Rue 89", publicação independente francesa, com tom editorial de esquerda, sobre a razão de um "Ocupons La Defense"(centro financeiro de Paris) não ter a mesma afluência massiva dos demais movimentos de Indignados nas capitais do principais países capitalistas.
Que chega a uma conclusão bizarra: a possibilidade de protagonismo de um Front de Gauche nas próximas eleições presidenciais em que Sarkozy pode ser batido, criam expectativas diferentes das que se registram em Tel Aviv, Londres e Nova Iorque, onde não existem alternativas institucionais de esquerda capazes de ameaçar o poder dos atuais ocupantes, com real possibilidade de transformações concretas da realidade.

Para concordar, ou para discordar, aí vai a matéria:


Pourquoi le mouvement des « Indignés » ne prend pas en France

Zineb Dryef
Journaliste Rue89

Alors que ce vendredi doit se tenir une nouvelle manifestation des « Indignés » parisiens à La Défense (« Occupons La Défense »), le mouvement peine à rassembler en France. Le 15 octobre, ils n'étaient que 500 à défiler dans les rues de la capitale contre 500 000 à Madrid et quelque dizaines de milliers à Rome. Plusieurs raisons expliquent la faible mobilisation française.

VIDÉO DE PROMOTION DU MOUVEMENT « OCCUPONS LA DÉFENSE »
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L'approche de la présidentielle

Pour expliquer la désertion des rassemblements d'indignés – de 3 000 au plus fort de la mobilisation au mois de mai à 500 aujourd'hui –, les spécialistes s'accordent à dire qu'à six mois de la présidentielle, les Français croient davantage au changement par les urnes.
Cette « échéance politique importante peut capter une part du mécontentement », estime le professeur d'anthropologie à Paris-VIII Alain Bertho, considérant que le discours de certains hommes politiques français porte les idées des « Indignés ».
N'ayant pas exercé de responsabilités depuis 2001, la gauche du Front de Gauche, des Verts et même des socialistes, avec la démondialisation d'Arnaud Montebourg, parviennent encore à canaliser l' »indignation » de la population alors qu'en Espagne ou en Grèce, la gauche s'est discréditée, estime le sociologue Michel Wieviorka :
« La gauche espagnole ne semble pas capable de se remettre de l'échec cuisant de Zapatero, celle de la Grèce, également au pouvoir, a frôlé la catastrophe. On voit mal quelle opposition, et avec quel leadership, pourrait constituer une alternative crédible à Netanyahou, Berlusconi ou David Cameron. »
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La situation économique

Un chômage des jeunes diplômés massif en Espagne et en Italie, une perspective d'austérité interminable en Grèce... Face à ses voisins du Sud, la France semble se porter pas trop mal.
En Espagne, le taux de chômage des jeunes atteint 45%. La Grèce compte 20% de chômage. La sociologue Monique Dagnaud relève que « si le taux de chômage moyen des moins de 25 ans est assez élevé en France (22,9% en 2009 contre 16,7% dans les pays de l'OCDE dont 11% en Allemagne, 18,9% au Royaume-Uni et 25,4% en Italie) », il concerne essentiellement les jeunes les moins qualifiés. »
En France, la majorité des diplômés – plus de 85% – trouvent un emploi trois ans après avoir décroché un diplôme (du BTS au doctorat). Selon Monique Dagnaud, l'atonie de la jeunesse française peut s'expliquer par le sentiment de justice que procure un emploi :
« L'indignation est à son comble lorsque on a effectué des efforts et des sacrifices financiers pour obtenir un diplôme et que celui-ci ne procure pas de débouché. Elle entremêle la stupéfaction, le sentiment d'un énorme gâchis, l'angoisse du déclassement, et pire encore, l'effroi devant ce qui s'esquisse comme un “no future”. »
Un jeune « Indigné » ne désespère pas :
« Il n'y a pas d'éclatement de la misère en France mais quelque chose est en train de se passer, quelque chose est en train de devenir insupportable. La situation dégénère : la prise d'otage à Pôle emploi, les immolations, le nouveau plan d'austérité... Ça va bouger. »
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Le flou des revendications des « Indignés »

En France comme ailleurs, les « Indignés » ne mènent pas une lutte mais une multitude de combats. Pourtant, chaque jeunesse a son mot d'ordre. Emploi en Espagne, logement en Israël, espérance en Grèce, dénonciation du système financier à Wall Street...
D'abord initié par des Espagnols résidant à Paris, le mouvement des « Indignés » en France – aujourd'hui à sa 148e manifestations (AG comprises) – peine à rassembler autour d'un mot d'ordre. Dénonciation du système financier et des inégalités, aspiration à un monde meilleur... C'est le grand flou.
Benjamin, un « Indigné » parisien de 27 ans, croit au contraire qu'il est important de ne pas porter un seul combat :
« On est dans la convergence des luttes, on veut être partout. En France, c'est rendu difficile par l'atomisation du mouvement social. Pour le logement, un étudiant ira chez Jeudi Noir, une mama africaine au DAL, les SDF ailleurs... Cette richesse est un avantage mais il faut réussir à s'unir. »
Reprenant le « Nous sommes les 99%, nous refusons que le 1% décide de notre avenir » qui fait le succès des « Indignés » de Wall Street, les Français ont revu leur stratégie. Depuis début novembre, ils se rassemblent à La Défense, symbolisant davantage le capitalisme financier que la vieille Bastille – (et moins central). Dans un manifeste, ils revendiquent :
« Unis d'une seule voix, nous allons faire savoir aux politiciens qui ne nous représentent pas, et à l'oligarchie financière qu'ils servent, que c'est à nous, le peuple, de décider de notre avenir. Nous ne sommes pas des marchandises entre leurs mains, ni entre celles des banquiers. »

Une pancarte « Nous n'avons pas élu ces traders qui nous gouvernent » lors de la manifestation des « Indignés » à Paris, le 15 octobre 2011 (Sébastien Leban)
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Le poids des partis et des syndicats

Traditionnellement, les luttes sociales en France sont structurées et encadrées par les partis et les syndicats. Les derniers combats importants de la jeunesse – la lutte contre le CPE ou contre la réforme des retraites – ont été organisés et soutenus par les syndicats lycéens ou professionnels.
Si les Verts et le Front de Gauche ont témoigné leur soutien au mouvement, « il n'est pas question d'être récupérés, c'est un mouvement plus large », justifie un « Indigné ».
La question divise au sein du noyau dur des « Indignés » français – une centaine de personnes. L'une d'entre elles, Delia Fernandez, nuance dans les colonnes de Libération : « Nous allons dorénavant essayer d'arrondir les angles. »
Le DAL et Attac sont désormais associés à certaines manifestations.
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La répression policière

Plusieurs participants, bien-sûr, considèrent que la faiblesse du mouvement est liée à l'« intense répression policière ». Depuis le mois de mai, les forces de l'ordre empêchent les rassemblements. Ce printemps, il était courant de croiser plus de policiers que de manifestants place de la Bastille.
Onze participants aux manifestations ont ainsi été poursuivis pour avoir « décollé » (involontairement) une vitre dans le fourgon de police dans lequel ils ont été embarqués le 19 septembre dernier, après un rassemblement.
En Espagne, pourtant, c'est justement l'ampleur que prenaient quotidiennement les manifestations qui a poussé la police a laissé s'installer le campement à la Puerta del Sol.

Um comentário:

  1. Para mim, a principal razão é que os franceses fizeram manifestações imensas contra a reforma da previdência social e nada conseguiram. Se nos outros países, a esperança é que as manifestações tenham sucesso onde a política parlamentar fracassou, na França é o contrário.

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