70 mil protestam em Budapest, sem uma reação sequer dos governos Merkel e Sarkozy, cujos partidos (CDU, alemã, e UMP, francês), assim como o PFL brasileiro (Demos, se preferirem), pertencem à mesma associação internacional do partido liderado por Viktor Orban, na Hungria.
A Wikipédia não perdeu tempo. Já está registrado: Até 31 de dezembro de 2011 chamava-se oficialmente República da Hungria (Magyar Köztársaság). Com a entrada em vigor da nova constituição, seu nome passou a ser apenas "Hungria".
Vale recordar que o silêncio dos governos conservadores da Alemanha e da França sobre o processo liberticida de um país pertencente à União Européia tem toda lógica, na versão atualizada da aplicação de critérios na definição de ações políticas; Apoiam a guinada à extrema direita do até então "conservador" regime húngaro com a mesma desfaçatez com que intervieram sobre o governo grego para que não realizasse referendo sobre o acordo financeiro draconiano imposto ao País, e que resultou na indicação de um tecnocrata apoiado por Merkel, e saído do BCE, para dirigir o governo.
Segue a íntegra da matéria no L' Humanité e a chamada no Liberation
Monde -
le 3 Janvier 2012
Plus de cent mille personnes ont manifesté lundi soir à
Budapest contre le premier ministre conservateur, Viktor Orban, une
mobilisation sans précédent à l'appel des partis d'opposition, ainsi
que des mouvements de la société civile.Hongrie: mobilisation sans précédent contre la "dictature d'Orban"
Alors que, jusqu'à présent, les appels à manifester contre le gouvernement attiraient tout au plus quelques milliers de personnes, cette fois, des dizaines de milliers de citoyens se sont mobilisés pour protester contre la nouvelle constitution hongroise, jugeant qu'elle portait atteinte à la démocratie. Au moment même où Viktor Orban et ses fidèles célébraient la nouvelle constitution à l'Opéra de Budapest, les manifestants étaient rassemblés à proximité avec comme slogan "Il y aura de nouveau une République", allusion directe à la disparition, dans la nouvelle constitution, de l'appellation "République de Hongrie" au profit de la simple "Hongrie". Le parti socialiste MSZP, le parti écologiste de gauche LMP et le nouveau parti DK de l'ancien Premier ministre socialiste, Ferenc Gyurcsany, ont participé au rassemblement, aux côtés de nombreux mouvements de la société civile.
Les manifestants ont scandé des slogans contre Viktor Orban, brandissant des pancartes avec les inscriptions: "Assez!", "Dictature d'Orban", "Orbanistan". "Viktor Orban et ses serviteurs ont fait passer la Hongrie d'un pays prometteur au lieu le plus sombre d'Europe", a commenté avant le début de la manifestation le député socialiste Tibor Szanyi.
La nouvelle constitution, liberticide et réactionnaire, adoptée en avril grâce à la majorité des deux-tiers dont jouit au Parlement le parti Fidesz de Viktor Orban, a suscité les critiques de l'Union européenne, du chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, du Fonds monétaire international (FMI) et de nombreuses organisations non-gouvernementales (ONG). Ses détracteurs reprochent à Viktor Orban d'avoir ainsi limité les pouvoirs de la Cour constitutionnelle, de menacer le pluralisme des médias et de mettre fin à l'indépendance de la justice.
Les lois constitutionnelles qui l'accompagnent sont elles jugées comme une atteinte à l'indépendance de la Banque centrale, une aide en faveur du Fidesz pour les prochaines élections législatives et une manière d'imposer la politique fiscale du régime conservateur aux gouvernements futurs.
Orbán met la Hongrie en coupe réglée
PortraitLe Premier ministre a inscrit dans la Constitution des mesures antidémocratiques qui ont entraîné des manifestations.
Liberation 04001012
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban inaugure une exposition d'art à Budapest, le 2 janvier 2012. (AFP / Attila Kisbenedek)
Olá, Milton. Obrigado pelo retorno. Duas coisas: Encontrei aqui por acaso uma edição do Jornal dos Economistas (CORECON RJ)com um artigo muito interessante sobre a "ópera bufa" da taxa SELIC:"Porque a taxa SELIC, uma aberração, tanto agrada ao mercado" Dércio Garcia Munhoz: http://www.corecon-rj.org.br/pdf/je_maio_2010.pdf
ResponderExcluirRecomendo também artigo que publiquei em meu blog, onde S.Zizek parte dos assassinatos cometidos por Breivik para fazer uma importante reflexão a respeito da direita europeia: http://naturezaemclose.blogspot.com/2011/08/vil-logica-da-escolha-do-alvo-de-anders_24.html
Um Abraço.
Rodrigo