Quem sou eu

Minha foto
Jornalista, por conta de cassação como oficial de Marinha no golpe de 64, sou cria de Vila Isabel, onde vivi até os 23 anos de idade. A vida política partidária começa simultaneamente com a vida jornalística, em 1965. A jornalística, explicitamente. A política, na clandestinidade do PCB. Ex-deputado estadual, me filio ao PT, por onde alcanço mais dois mandatos, já como federal. Com a guinada ideológica imposta ao Partido pelo pragmatismo escolhido como caminho pelo governo Lula, saio e me incorporo aos que fundaram o Partido Socialismo e Liberdade, onde milito atualmente. Três filh@s - Thalia, Tainah e Leonardo - vivo com minha companheira Rosane desde 1988.

terça-feira, 1 de maio de 2012

Êxitos da Apple: tecnologia e sonegação "legal"

Quando eu disse aqui que Cachoeira, com seu capataz Cavendish, não passava de um "empresário" propenso a exagerar na dose da "eficácia competitiva" que faz a pauta dos gestores do grande capital, alguns podem ter se espantado - aqueles que acreditam no "capitalismo compatível com sustentabilidade", proclamado pelas caríssimas campanhas publicitárias de bancos e empreiteiras.
Está aí a APPLE para confirmar minha avaliação, como mostra a matéria do LeMonde em anexo. Para além da tecnologia, muita competência na sonegação de impostos, à custa de trabalho em países de mão de obra super explorada, e consequente sonegação de impostos na matriz.
O que não chega a ser novidade.
Lá nos anos 80, o ainda jovem Rodrigo Rangel, filho do saudoso Flavio Rangel, já explicava no caderno de Informática do Globo a razão principal do grande sucesso da então já exitosa Microsoft, desiludindo os que pensavam encontrar a reveleção de algum "insight" tecnológico. O sucesso da Microsoft se devia à capacidade de Bill Gates de operar na margem da ilegalidade, sem nunca ter sido alcançado pelo Fisco.
O milagre se repete agora:

"L'optimisation fiscale", pratique courante des géants du numérique

Le Monde.fr | • Mis à jour le
Abonnez-vous
Apple, dont une longue enquête du New York Timesvoile la stratégie fiscale, est loin d'être la seule entreprise du secteur des nouvelles technologies à avoir recours à des pratiques - parfaitement légales - de "délocalisation fiscale" leur permettant d'économiser des milliards d'euros d'impôt chaque année.
Principal point commun de ces entreprises qui ouvrent des filiales au Luxembourg, en Irlande, dans le Nevada ou dans les îles britanniques : elles vendent des biens et des services dématérialisés - fichiers musicaux, publicités ou logiciels - qui leur permettent de choisir les pays les plus avantageux fiscalement comme "tête de pont" vis-à-vis du fisc.
  • Quelles sont les techniques utilisées ?
La filiale au Luxembourg. C'est l'une des techniques utilisées par Apple : le siège du magasin en ligne iTunes, par exemple, est situé au Luxembourg, où un simple bureau avec une boîte aux lettres permet à la firme de bénéficier d'une TVA à 15 % sur l'ensemble de ses ventes digitales. De très nombreuses autres sociétés américaines ont ouvert une filiale au Luxembourg : Amazon, eBay, ou plus récemment Netflix. Plus intéressant encore : la TVA sur les livres numériques est passée à  3 % au premier janvier dans le duché.
Le siège européen irlandais. La quasi-totalité des entreprises du secteur ont choisi l'Irlande pour leur siège européen. Population anglophone, présence de l'euro, qualité de vie et surtout fiscalité clémente ont attiré Google ou Facebook, avec un impôt sur les sociétés fixé à 12,5 % (contre 33,3 % en France). Même les entreprises qui ont établi leur siège européen hors de l'île - Microsoft Europe est située à Issy-les-Moulineaux, près de Paris - y ont ouvert des filiales permettant d'alléger leurs impôts.
Le "double irlandais" et le "sandwich néerlandais". Derrière ces noms ésotériques se cachent deux techniques de transfert de chiffre d'affaires qui tirent parti de certaines faiblesses dans les fiscalités américaines ou européennes. Le principe consiste à utiliser deux sociétés irlandaises, l'une établie dans le pays et l'autre établie dans un paradis fiscal, et à profiter de l'absence de taxes sur certains transferts - notamment par le biais d'une troisième filiale, néerlandaise ou luxembourgeoise - pour échapper en grande partie à l'impôt. La technique est notamment utilisée par Google ou Apple (Facebook a ouvert des filiales dans les îles Caïman et en Irlande qui laissent supposer qu'il souhaite appliquer également cette technique).
Le Nevada et les exemptions locales. Au sein même des Etats-Unis, la fiscalité peut grandement varier : l'impôt sur les sociétés y est en moyenne de 7,5 %, mais fluctue de 12,5 % à... 0 % en fonction des Etats. Le Nevada, le Dakota du Sud, le Texas, l'Etat de Washington et le Wyoming ne prélèvent ainsi pas d'impôt sur les sociétés - une pratique notamment mise à profit par Microsoft. Et lorsque les Etats mènent une politique fiscale qui déplaît aux sociétés, il leur est facile de "délocaliser" leur siège dans un autre Etat, ou de faire du chantage : Amazon a ainsi utilisé l'arme de l'emploi local contre la mise en place d'une taxe sur les ventes au Texas. Un accord a finalement été trouvé entre l'entreprise et l'Etat. Et au niveau local, les municipalités californiennes rivalisent en matière d'exemptions fiscales pour tenter d'attirer - ou de consever - le siège de Twitter ou d'autres réseaux sociaux.
  • Quelle marge de manœuvre pour les Etats ?
Pour les Etats-Unis, le manque à gagner est colossal. D'après certains experts, la seule optimisation fiscale d'Apple aurait fait perdre l'an dernier 2,4 milliards de dollars au fisc américain (pdf). Fin 2011, le fisc américain avait ouvert une "enquête de routine" sur les pratiques fiscales de Google ; le moteur de recherche fait également l'objet d'une enquête du fisc français.

Avec la crise économique et les déficits budgétaires, les états semblent décidés à ne pas baisser les bras. Au Texas, Amazon a finalement accepté de payer 269 millions d'arriérés d'impôts, après un bras de fer de plusieurs mois.
En France, PS et UMP s'accordent sur le fait que la fiscalité des géants du Web doit être durcie. Le Parti socialiste veut renégocier les conventions fiscales européennes et internationales pour imposer davantage les groupes basés en Irlande ou au Luxembourg. De son côté, l'UMP privilégie un double mécanisme : le statut "d'établissement stable virtuel", qui permet d'imposer les ventes d'une multinationale effectuées sur le sol français, et le "cycle commercial complet", qui permet d'éviter qu'une vente soit intégralement effectuée en France à l'exception de l'encaissement, redirigé en Irlande ou ailleurs.

Nenhum comentário:

Postar um comentário